FIN

La fin programmée de la commune de Gausson va bientôt être actée.

J'ai essayé de me battre, bec et ongles, mercredi pour défendre l'idée d'une commune autonome, qui accepte de se prendre en charge, plutôt que de dépendre d'une commune voisine qui n'ira pas toujours dans le sens où on aurait voulu aller.
J'ai fini par être huée par des Ploeucois-L'Hermitageois venus en nombre et quelques Gaussonnais.

Dans la présentation, il est dit :
Le Maire de la commune nouvelle peut dissoudre une des communes déléguées.

Ceux qui croient qu'ils auront encore leur mot à dire dans un conseil municipal où ils seront minoritaires,  devraient méditer ces témoignages d'élus de  "communes déléguées" :

1°) Ouest- France du 15/3/2016 : Conflit entre Plémet (3200 habitants et 23 conseillers municipaux ) et la Ferrière (460 habitants et 11 conseillers municipaux), au sujet du nom des « Moulins ».

Trois mois après la fusion, le nom des « Moulins » étant contesté par une grande partie de la population,  le nouveau conseil municipal vient de décider d’appeler la commune nouvelle « PLEMET ». (20 voix contre 10)

La colère gronde parmi les conseillers municipaux de la Ferrière qui ont voté contre ce choix.

L’un d'eux dit : « nous sommes en présence d’une situation où les élus de Plémet , de par leur majorité au conseil, imposent leur volonté aux élus de la Ferrière. Ce scrutin n’est pas de nature aux meilleurs hospices sur la réussite de notre mariage. Vous avez usé de votre majorité pour nous imposer votre choix. »

Et le maire de Plémet de répondre : cela ne veut pas dire que la Ferrière a disparu, il faut comprendre : la Ferrière, commune de Plémet…. (phrase qu'on a beaucoup entendue mercredi ! )

2 °) Le maire délégué de Chemillé (Maine et Loire):  dénonce l'illusion que les communes pourront à la fois bénéficier des avantages de la fusion et conserver leur identité, Laurent Girard s'est vite rendu compte que les maires des communes déléguées sont devenus des « super gardes-champêtres ». C'en sera bientôt fini de la représentation des habitants des communes historiques.